Contribution de Prolixe |
⇝ Introduction : |
WW 22124
Peau de lune se précipite vers Paul Simon, le meurtrier de son père. Le danseur est d’une taille incroyablement grande et les marques de la corruption défigurent son corps hideux impressionnant. Malgré ses coups d’une violence inouïe, Peau de lune voit ses attaques freinées par les forces du Ver. Debout sous la pluie bondit à son tour, et heurte violemment le danseur et le précipite au sol. Mais si les coups pleuvent, ils ne font qu’effleurer la gueule mouvante du monstre.
Quant à Orèe du Vent, il plante son Klaive dans la poitrine de son adversaire et le transperce littéralement.
Le combat enragé, Debout sous la pluie finit par briser l’épine dorsale de son adversaire. Mais c’est sans compter l’arrivée d’un nouvel ennemi qui, blessant à mort Debout sous la pluie, le pousse à la frénésie. Orée du Vent se précipite à son tour, et réussit à briser la défense de chitine du sombre garou, et plonge son klaive dans le cœur de l’adversaire.
Peau de lune hurle pour avertir nos alliés de la victoire et pour tenter de raisonner Debout sous la pluie. Il arrache la tête de Paul Simon, redevenu corps humain et la brandit en signe de vengeance. Sous le coup d’un aveuglement frénétique, Debout sous la pluie se jette sur son chef de meute qui entre lui aussi en frénésie et lâche la tête qui roule au loin.
Heureusement, Orèe du Vent hurle et déploie toute son autorité pour imposer un temps mort. La frénésie cesse et les garous qui l’ont subi sont honteux.
Orée du Vent se décale dans l’Umbra et disparaît. La carrière y est un immense ouragan infernal. La nature est entièrement dévastée. Mais malgré ce cauchemar, Orèe du Vent lance l’appel du devoir pour attirer des esprits de la nature en soutien de nos compagnons. Derrière nous, l’affrontement continue et nos compagnons n’ont pas le dessus. Orée du Vent réapparaît et nous devons poursuivre notre chemin par le puits, vers Malfeas…
Nous pénétrons enfin dans le bâtiment, construit à l’origine pour les excavations, il sert maintenant de réserve à la meute de la lune brisée. C’est surtout là que se trouve le caern qui nous dirige vers l’umbra corrompu. Nous y pénétrons, avançant dans des cavités sans cesse plus profondes, la roche luisant de manière étrange. Tout contact avec l’extérieur est rompu. Le Tellurien et l’umbra sont ici mêlés. Les lueurs de la roche sont acides et perturbantes.
Nous prenons le seul chemin qui nous semble praticable. Celui-ci prend la forme d’une spirale qui s’enfonce de plus en plus profondément dans la terre. Au moment ou nous franchissons le goulet, un haut le coeur nous saisi avec l’impression d’avaler un morceau de la membrane elle-même. Peau de lune vit mal le passage et s’étouffe littéralement, avant de reprendre difficilement son souffle.
Nous ne sommes plus au même endroit. Le chemin est une route au macadam brûlant. Nulle végétation. Au loin un volcan déchiqueté exhale d’immenses voluptés de fumées nocives. La terre est envahie de fumerolles verdâtres infectes, voire de rouille minérale. Aidan Voit Loin nous attend sur la route, un bâton à la main, écrasé lui aussi par l’ombre du volcan, malgré son aura habituelle. Il tient à la main le casque que nous lui avons laissé. Aidan voit loin nous offre un peu de son essence, une énergie maternelle puissante nous remet sur pied.
Nous le suivons en direction du volcan. Le temps s’étire et s’étiole. Derrière nous ne reste que l’horizon. Il bifurque sur un sentier qui nous emmène vers un domaine de Malfeas. Il nous tend le casque pour que ce lien, fumée verte reliant le casque au domaine, nous mène jusqu’au cœur du domaine du Seigneur Acier.
Après un temps indéfini, nous arrivons devant les restes corrompus d’un château qu’un architecte fou seul a pu construire.
Devant nous un “totem” grotesque constitué de corps humains ressemble à une grimace d’arbre. Le sol est poisseux.
Nous poursuivons en pataugeant dans la fange glauque. Orée du Vent et Peau de lune sont perturbés par le décor. Les visions avoisinantes sont particulièrement déplaisantes. L’environnement est hostile, malsain et génère de la colère.
Nous nous enfonçons dans les entrailles du château. Si l’endroit semble vide de tout être vivant, des ombres viennent néanmoins nous inquiéter. Un escalier qui s’enfonce dans les profondeurs de l’Umbra nous entraîne jusqu’à une gigantesque salle souterraine. En son centre le trône, occupé par le seigneur Acier lui-même, avatar de la haine depuis plus de mille ans.
Un pont enjambe un fleuve putride et une série de colonnades délimite l’accès jusqu’au trône. En son centre un brasier infernal brûlant de la haine du monde. Le colossal seigneur Acier nous montre son visage, flamboyant et armuré. Devant lui, trois guerriers, des esprits puissants qui ont durement mérité leur place aux côtés de l’avatar de la Haine.
Chacun réunit ses forces, Orée du Vent invoque deux esprits alliés grâce à son Klaive. Debout sous la pluie urine sur un des piliers. Aidan voit loin, dans un dernier conseil, nous enjoint à essayer d’arracher son casque.
Nous chargeons, les trois esprits fuient devant nous effrayés par la prestance de Peau de Lune. Le géant se lève et sa voix résonne. “Comment osez vous entrer dans ma demeure?!” Le combat débute. Bientôt les coups d’une fureur dans égal déferlent sur notre adversaire. Chaque blessure arrache des morceaux à son corps, qui se délitent dans les airs. Peau de lune se surpasse et place des attaques incroyables. Orée du Vent repère les faiblesses de l’adversaire et lui aussi lui inflige une série de frappes magistrales. La vraie peur, insufflée par le croc d’argent paralyse un instant l’ennemi.
Nous concentrons nos attaques vers son casque. Nous savons qu’il nous faut profiter de ces premières attaques, sinon l’avatar nous balaiera. Par sa simple aura, le seigneur Acier pousse Peau de lune et Debout sous la pluie en frénésie. L’épée titanesque frappe Orèe du Vent, le blessant durement.
Debout sous la pluie, semblant ne plus avoir conscience de rien, arrache enfin le casque dans une attaque frénétique. Orée du Vent voit ce simple petit visage humain, ridicule et couturé de cicatrices, paniqué. C’est le visage des visions de Chouette.
Debout sous la pluie dévore littéralement son visage et le seigneur Acier se disloque éteignant toute rage frénétique. Un apaisement se répand dans le domaine. Et dans le monde.
Tout le reste se passe très rapidement comme si nous étions un peu déconnectés, sonnés par ce combat dantesque. Aidan voit loin nous félicite et compare son exploit passé à notre prouesse actuelle. Il nous reconduit au pas de courses pour éviter les habitants de Malfeas. Une fois arrivés dans le tellurien, nous constatons avec soulagement que l’invocation faite par Orée du vent a permis à nos frères de remporter la victoire contre les danseurs. La fosse sera purifiée par Calixte et le théurge du sept de la Gloire du soleil, Oeil d’argent.
De retour, au sept de la montagne de givre nous fêtons dignement cette magnifique victoire, mais, alors que la fête bat son plein un goût d’inachevé nous reste en gueule. Tout n’est pas fini.
La nuit le sommeil est mauvais, hanté par des rêves déroutants, jusqu’à l’arrivée de chouette. Le monde s’effrite, la réalité nous y échappe. Heureusement, la présence de chouette rend la solidité à tout qui est proche d’elle, à tout ce que son ombre recouvre. Perdus, nous la suivons jusqu’à un château, des ruines, un lieu sûr, nous le savons. Au loin, une arche en ruine, la végétation autour de nous est dense. Une ombre encapuchonnée, à l’abri de l’arche, cherche à échapper à la lumière du soleil.
Nous sommes sur son territoire.
Sur sa poitrine, un médaillon antique et étrange, il symbolise “ami” chez les fils de Fenris. C’est une amulette de la rage partagée, que les tribus anciennes offraient aux alliés de Gaïa et la nation garou, elle ne s’obtient que dans des circonstances rarissimes. Aucun de nous n’en avait vu réellement jusque-là.
L’homme nous attend. Il nous explique que nous l’avons réveillé. S’il ne porte pas en lui l’odeur du Ver, c’est néanmoins un suceur de sang.
“Ils” ont un combat contre “les mêmes forces que nous” … Il veut “se battre contre plus puissant” …
Moi, j’ai rien compris.
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